Plus de 6 700 vues, une centaine de mention « j’aime », des dizaines de nouveaux abonnés à notre chaîne YouTube L’écologie à l’endroit… et une déferlante de reproches de la part des membres de la secte jancovicienne.  Aucun doute, notre vidéo « Jancovici : Ras-le-bol » a été un franc succès !

Dans l’arène tumultueuse de l’écologie en ligne, avoir l’audace de remettre en question l’infaillibilité de Jean-Marc Jancovici — comme Bertrand Alliot et Loïc Rousselle l’ont fait en février dernier — peut occasionner quelques remous. Depuis quelques semaines, Action Écologie paye pour le savoir en étant la cible d’attaques répétées (et parfois virulentes) de la part des supporters du fondateur de Carbone 4.

« Ayez au moins la décence d’apporter des chiffres et des sources à vos propos, ça me semble le minimum »;

« Des petits bouts de phrases découpés et sorties de leur contexte, et surtout du contexte global. Très peu de données chiffrées pour contrer celles de Jancovici, qui lui chiffre ses arguments, même si je suis parfois en désaccord sur les solutions qu’il propose. Je trouve une analyse très pauvre sur le fond »;

« Vos propos et vos analyses infondées relèvent de l’idiotie totale…. Allez, adieu, à jamais »;

« Du grand n’importe-quoi… Un alignement d’âneries creuses, sans chiffrage, sans citations de sources, juste des lieux-communs du climato-scepticisme par deux incompétents. Un étalage d’ignorance et aucune compréhension ni du discours de Jancovici ni de la climatologie… Le café du commerce à l’endroit »; etc.

Nous vous épargnons la liste entière et les dizaines d’autres amabilités du même acabit que vous pouvez aller consulter en cliquant ici. À les lire, on dirait que Bertrand Alliot et Loïc Rousselle ont vandalisé un temple sacré ! Les disciples de Jancovici se sont précipités à lancer des imprécations et des anathèmes contre ces hérétiques modernes. Comment osaient-ils ébranler le piédestal de leur gourou ?

Il semble que pour ces adorateurs, Jancovici n’est pas seulement un expert en environnement mais une figure quasi divine, intouchable et au-dessus de toute critique.

Cette réaction exagérée illustre parfaitement le phénomène de sectarisme qui imprègne certains cercles de l’écologie, au premier rang desquels celui dont nous parlons ici. Au lieu d’encourager le débat et la diversité d’opinions, certains préfèrent construire des murs autour de leur idole et jeter des pierres à quiconque ose les contester.

Cela soulève également une question intéressante : pourquoi la simple critique de cette personnalité déclenche-t-elle une réaction aussi disproportionnée ? Peut-être que c’est parce que, pour certains, Jancovici n’est pas seulement une voix parmi tant d’autres, mais plutôt un guide suprême dont les paroles sont gravées dans la pierre. Et pas n’importe laquelle, d’ailleurs : la pierre du catastrophisme et de la terreur permanente, comme l’ont encore montré ses récentes sorties sur les vagues de chaleurs au Brésil et les 60° « ressentis ».

Sur RTL, Jancovici a ainsi déclaré : « Dans un climat qui se réchaufferait de 2 degrés, dont il faut rappeler que c’est l’objectif politique aujourd’hui, on a entre 500 millions et 1 milliard de personnes qui seront concernés par ce genre de phénomène plus de la moitié de l’année. Plus de la moitié de l’année, un milliard de personnes sur Terre ne pourront pas potentiellement sortir de chez eux sans mettre leur vie en danger. » Tout un programme…

Rappelons, à tout hasard, que le business-model de Jean-Marc Jancovici est de vendre des bilans carbone et qu’à ce titre, l’alarmisme est un excellent carburant. Et nous le redisons à ses fans, si d’aventures certains venaient nous lire de temps en temps (sait-on jamais) : le pire n’est jamais certain !