Nous pensions notre heure de gloire arrivée avec Médiapart qui s’intéresse (enfin !) à nous… mais on est finalement loin de l’« enquête » qu’ils prétendent avoir fait.

Intitulé pompeusement Action Écologie, autopsie d’une offensive anti-écolo issue de l’extrême droite, l’article de Lucie Delaporte ne révèle en réalité strictement rien de nouveau. À croire que son talent d’investigation se résume à scroller sur Google et à recoller des bouts d’articles parus ailleurs.

Les grandes informations ? Action Écologie organise un colloque que ses collègues de la presse de gauche ont qualifié de « climatosceptiques » avec des invités que les mêmes ont jugés « polémiques ». Quel choc !

On y apprend ensuite que son porte-parole, Bertrand Alliot, critique ouvertement les scientifiques militants. Incroyable, personne ne s’en doutait… Ajoutez à cela quelques remarques sur l’âge moyen du public (près d’une centaine de participants sur une salle de cent places — et non une quarantaine comme le dit faussement l’article) et le CV de certains invités, et vous obtenez un cocktail de raccourcis douteux et de caricatures grossières.

Sans compter qu’en ce qui concerne les présents, Médiapart a décidément très mal enquêté : une membre du Shift Project de Jean-Marc Jancovici avec qui nous avons pu échanger était présente également, intéressée par nos thématiques et venue sans hostilité. Mais ça, Lucie Delaporte ne le sait pas car elle n’était pas là ! Et n’a visiblement pas beaucoup travaillé.

Mais ce n’est pas tout : Médiapart s’amuse à ressasser le parcours de ses cibles pour en faire un patchwork anxiogène. Entre supposées connexions avec des libertariens américains, intérêts pour la littérature de Tolkien et alliances imaginaires avec l’extrême droite (laquelle ?), l’imagination débordante — et légèrement complotiste — de l’auteure nous ferait presque croire qu’Action Écologie tire les ficelles de la météo mondiale !

Au final, cet article de Médiapart est si vide qu’on hésite à l’appeler une enquête.
N’hésitez pas à le lire intégralement EN CLIQUANT ICI , et à nous dire ce que vous en pensez.

Désormais, on attend avec impatience le droit de réponse de Bertrand Alliot que Médiapart devra lui accorder.