Dans un article en date du 16 juillet 2024, Le Parisien a dénigré Action Écologie en ciblant notre porte-parole, Bertrand Alliot.
Vous vous souvenez sans doute de l’histoire de ce pilote de la compagnie Swiss, dénommé Yann Woodcock, qui avait fait parler de lui au début du mois de mai en annonçant sur les réseaux sociaux qu’il quittait son travail, jugeant l’industrie du transport aérien « climaticide » ?
Vous vous souvenez sans doute également que de nombreux médias s’étaient extasiés devant cette décision, la jugeant courageuse et nécessaire face à la réalité du changement climatique, la disparition du vivant, etc. ?
Chez Action Écologie, nous avions nous aussi parlé de cette histoire… mais en creusant un peu plus que les grands médias militants et, surtout, en n’étant pas dupes de la belle histoire autour d’une soudaine « prise de conscience » d’un individu prêt à lâcher sa vie et son confort pour ses nobles idéaux ! Et, rapidement, nous avions découvert que ce pilote était en réalité… un militant membre de l’ONG pro-migrants Humanitarian Pilots Initiative, comme nous l’avons expliqué dans un article lui étant consacré que vous pouvez retrouver ici.
Mais alors que cette histoire date du début du mois de mai, et que personne n’en avait contesté jusqu’à présent la véracité, Le Parisien a décidé d’aller « retrouver » Yann Woodcock, au motif que certains auraient qualifié cette histoire de « fake news ».
Passons sur le ton quelque peu grandiloquent de la journaliste ayant rédigé l’article, qui fait semblant de tenir l’information du siècle…
… et intéressons-nous à la suite, qui nous concerne directement :
Nous voilà qualifiés comme étant un « obscur site pseudo-écologiste » par Le Parisien, qui ne prend même pas la peine de nous appeler par notre nom — Action Écologie ! — tout en reconnaissant que l’on apprend quelque chose sur l’engagement militant du pilote.
Autre élément intéressant : préciser que le site est celui de Bertrand Alliot (bien évidemment, puisqu’il s’agit de notre porte-parole !) et tenter de disqualifier celui-ci… en s’arrêtant sur le fait qu’il signe « des éditos dans le journal de droite radicale Valeurs actuelles » ! Sans préciser qu’il écrit également dans le Figaro, le JDD, Transitions & Energies… et même Le Monde.
Bien entendu, Le Parisien est un journal qui s’inscrit dans la veine de nombreux grands médias qui ont fait de l’alarmisme climatique et écologiste un véritable business-model, qui supportent mal la contradiction et qui, sous des airs de fausse neutralité, font constamment de la politique.
Si Le Parisien nous lit (et nous ne doutons pas qu’ils le font, comme le prouve leur petite sortie), qu’ils sachent que nous sommes tout à fait disposés à échanger car nous avons beaucoup de choses intéressantes à dire.
À condition, toutefois, que cette presse « grand public » sache faire preuve de pluralisme. Et ça, ce n’est pas gagné…