Accrochez-vous, voici une perle rare de l’éco-conscience : un dénommé Yann Woodcock, pilote de ligne pour la compagnie Swiss depuis 2011, a soudainement vu la lumière. Il a décidé de rendre son tablier, convaincu que l’avion — ce fidèle compagnon du ciel — est en réalité un ennemi de la planète.

Dans une déclaration pleine d’émotion sur LinkedIn, qui a rapidement fait réagir des milliers de personnes, il a expliqué laisser derrière lui le monde passionnant de l’aéronautique qui, pendant toutes ces années, lui a permis de vivre sa passion. Avant d’ajouter : « La passion est toujours là, mais moi, je m’en vais. »

Pourquoi donc ?

Tout simplement car Yann a désormais pris conscience de la catastrophe climatique et de la disparition du vivant ! Pendant que certains rêvent encore de solutions superficielles, Yann, lui, a choisi la voie du sacrifice en démissionnant de son poste.

Il nous assure que son but n’est pas de faire culpabiliser quiconque : « Loin de moi l’idée de pointer du doigt qui que ce soit travaillant dans une industrie climaticide… ». Bien sûr que non : il a juste trouvé plus éthique de claquer la porte avec fracas, tout simplement.

Il estime que les efforts pour réduire l’empreinte carbone de l’aviation sont vains. Tout est perdu d’avance, apparemment. « Même en vivant dans une grotte et en se nourrissant de racines, on n’arriverait qu’à peine à réduire notre empreinte carbone de 20 à 30%, » nous explique-t-il.

Notre désormais ex-pilote explique doctement que le monde ne s’effondrerait pas si on cessait de prendre l’avion à tout bout de champ. La seule solution, selon lui, c’est donc… de réduire massivement les vols ! C’est si simple qu’on dirait presque du Jean-Marc Jancovici et sa proposition de 4 vols par personne, dans toute une vie.

Pire encore (ou preuve d’idéologie ?) les solutions technologiques que la filière aéronautique met en avant comme les carburants dits propres, l’hydrogène, etc., tout cela, selon Yann, c’est de la foutaise ! Ces solutions, même si elles étaient miraculeusement prêtes à être utilisées à grande échelle, ne pourraient rien faire pour sauver la planète. C’est trop tard : on est déjà condamnés.

Heureusement pour lui, Yann fait partie de cette élite qui peut se permettre de réduire son temps de travail pour se reconvertir, comme il le reconnaît lui-même. Il va devenir avocat, sans doute pour défendre les opprimés et les causes justes. C’est tellement noble ! Il faut dire que Yann Woodcock n’est pas n’importe qui, mais est avant tout un pilote militant membre de l’ONG pro-migrants Humanitarian Pilots Initiative. Une nouvelle fois, les liens entre l’extrême-gauche et l’hystérie climatique apparaissent clairement…