L’entre-deux tours des élections législatives 2024 est — au-delà de la mise en scène de la « démocratie » contre le prétendu « fascisme » — l’occasion pour les médias de faire émerger de nouvelles figures pour en faire de véritables coqueluches des rédactions parisiennes, comme l’est subitement devenue l’écologiste Marine Tondelier. 

On la connaissait patronne des Verts, on la voyait de temps en temps dans des manifestations ou sur des plateaux télé pour débattre de quelques sujets relatifs au climat. Et, jusqu’à présent, ça n’allait pas plus loin.

Mais ça, c’était avant qu’Emmanuel Macron ne décide de dissoudre l’Assemblée nationale et que l’on assiste à l’émergence d’une union de la gauche, le mal-nommé « Nouveau Front populaire », au sein duquel les écologistes cherchent à exister. Pas facile, dans l’ombre de Jean-Luc Mélenchon, qui a asphyxié le premier tour des élections de sa personnalité encombrante, à l’aide de ses affidés Insoumis qui n’ont eu de cesse de « bordeliser » la campagne comme ils ont bordelisé le Parlement durant deux ans.

Jusqu’à ce que les médias se décident, une fois le premier tour passé, à propulser la cheftaine des écologistes Marine Tondelier sur le devant de la scène… et chercher à en faire l’opposante n°1 !

Évidemment, pour être réellement leader de l’opposition, il faut se frotter à Jordan Bardella, président du RN et fort de plus de 32% des voix au premier tour des législatives.

Malheureusement pour elle, malgré ses demandes répétées, silence radio de la part de ce dernier qui, visiblement, ne semble pas spécialement intéressé à l’idée de débattre avec elle, lui préférant Mélenchon. Là où certains se diront que c’est assez logique en raison des rapports de force au sein du NFP, Marine Tondelier met ça sur le dos… du sexisme, en estimant qu’on ne donne pas assez de place aux femmes ! Plus fort encore, elle estime que Jordan Bardella aurait « peur de débattre » avec elle.

C’est évidemment faux, mais la presse fait comme si c’était vrai, et tant pis pour l’honnêteté de l’information.

L’acharnement de la presse laisse songeur : quel peut être le but de cette intense campagne ? Positionner Marine Tondelier comme future Premier ministre d’un gouvernement de coalition ? 

 

Évidemment, une telle perspective serait un danger pour la France, et une incohérence supplémentaire de la part de Macron !

Pour rappel, Marine Tondelier, c’est l’opposition au nucléaire :

 

Marine Tondelier, c’est l’opposition aux retenues d’eau (qui ont pourtant prouvé leurs bienfaits) aux côtés de groupes violents comme les Soulèvements de la Terre, qui agressent les agriculteurs et détruisent les exploitations :

 

Marine Tondelier, c’est évidemment de l’écologie d’extrême-gauche, qui soutient des sujets sociétaux n’ayant rien à voir avec l’environnement, comme le port du voile dans le sport (notons au passage son ignorance sur Franck Ribery, celui-ci étant de notoriété publique converti à l’islam) ou en s’opposant à la régulation de l’immigration :

 

Femme, pseudo-écolo et d’extrême-gauche : Marine Tondelier coche toutes les cases pour la presse parisienne… alors que la France a majoritairement montré son refus du « Pacte vert », son rejet des normes et des interdictions en tout genre et ne veut plus d’une politique environnementale décroissante. Les dissensions dans le pays n’ont jamais été aussi forte, et l’arrivée éventuelle d’une écolo à Matignon ne ferait que les exacerber.