Depuis son entretien au Point dans lequel il réfute le dogme sur une biodiversité en plein effondrement, notre porte-parole Bertrand Alliot est l’objet de nombreuses attaques de la part des écolos-catastrophistes, de QuotaClimat à Bon Pote en passant par l’inévitable Hugo Clément.
Le 20 octobre, un entretien paru dans Le Point a mis le feu aux poudres. Bertrand Alliot y dénonce le discours alarmiste et cataclysmique de certaines ONG environnementales. En s’appuyant sur des données concrètes et des exemples issues de l’étude réalisée avec Christian Lévêque, il affirme que la biodiversité en Europe ne s’effondre pas comme on voudrait nous le faire croire. Pourtant, depuis cette déclaration, les réactions sont vives, voire hostiles, provenant de divers militants écologistes radicaux sur les réseaux sociaux.
L’attaque la plus virulente est venue de QuotaClimat, une organisation qui n’a pas hésité à qualifier l’entretien de désinformation et à s’en prendre aux courageux journalistes Géraldine Woessner et Erwan Seznec. Publiant une capture de l’article avec une alerte en grandes lettres : « Attention : cet article désinforme », l’association tente de décrédibiliser notre porte-parole en le réduisant à un négationniste de la crise écologique. Ils se réfèrent, de façon simpliste, à des rapports scientifiques qu’ils n’ont bien sûr pas lus. En réalité ils se cachent derrière « la science » pour empêcher le débat d’avoir lieu.
Puis, le célèbre blogueur Bon Pote enchaîne en relayant les mêmes accusations. Selon lui, Bertrand Alliot serait l’incarnation de ce qu’il appelle les nouveaux « dénialistes » de la biodiversité, ces personnes qui refusent de se soumettre à la pensée dominante sur l’état catastrophique de la nature. Là encore, Bon Pote fait appel à l’autorité de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), tout en omettant soigneusement de mentionner les nuances que soulignent d’autres études et rapports. La réalité est-elle aussi binaire qu’il le prétend ?
De son côté, le média Vert n’a pas tardé à se joindre à la chorale de critiques, en tentant de discréditer non seulement Bertrand Alliot mais également l’association Action Écologie. Selon cet article, Bertrand Alliot serait un « climatosceptique » proche de l’extrême droite, aligné sur des personnalités « controversées » comme Steven Koonin ou Christian Levêque. Les arguments avancés ? On accuse notre porte-parole d’« utiliser les outils rhétoriques habituels de la désinformation », notamment le cherry-picking (sélectionner des données isolées qui vont à l’encontre de la tendance générale) et d’ignorer le consensus scientifique de l’IPBES. Il va même jusqu’à être comparé à Claude Allègre, une figure contestée dans les débats climatiques. Mais cette tactique de délégitimation en associant toute critique à des mouvances politiques ou à des figures marginales montre bien l’absence de débat scientifique sérieux. Bertrand Alliot s’appuie sur les études réalisées par les ONG elles-mêmes, non des théories du complot, et ce genre d’attaque ad hominem n’enlève rien à la pertinence de ses propos.
Enfin, l’inévitable Hugo Clément s’est emparé du sujet, avec son ton habituel. Son message, bien que plus mesuré en apparence, n’est pas moins accusateur : « des milliers de chercheurs confirment la forte perte de biodiversité en Europe », nous dit-il. Il se garde bien de personnaliser l’attaque en ciblant Bertrand Alliot. Il se contentent de montrer une capture de l’article du Point qu’il accuse de donner la parole à un « homme » qui, selon lui, nie le « consensus scientifique ».
Ces accusations reposent sur un cadre narratif bien rodé : toute remise en question du discours dominant sur l’effondrement imminent est interprétée comme un acte de déni pur et simple. Pourtant, Bertrand Alliot n’a jamais nié les difficultés que rencontrent certaines espèces ou écosystèmes, mais il rappelle à juste titre que les chiffres sont plus complexes et doivent être présentés avec une certaine rigueur.
Action Écologie ne se laissera pas intimider. Si ces écolos-catastrophistes s’offensent qu’une voix discordante s’exprime, c’est peut-être parce qu’ils voient leur monopole du discours remis en question. Il est temps de défendre la liberté de débattre des faits sans sombrer dans l’anathème. Bertrand Alliot a exposé une réalité : la biodiversité en Europe n’est pas en voie d’effondrement généralisé, et c’est un fait appuyé par des données tangibles.
Dans ce contexte, nous appelons nos soutiens à défendre non seulement Bertrand Alliot, mais aussi l’approche rigoureuse et équilibrée qui est la nôtre face à la surenchère d’alarmisme. Continuons à œuvrer pour une écologie de vérité, loin des dogmes et des manipulations.