Les apôtres autoproclamés de la tolérance et de la démocratie frappent encore. Sandrine Rousseau, Marine Tondelier et Yannick Jadot, ont décidé de s’attaquer à X (anciennement Twitter). Leur idée lumineuse : quitter la plateforme pour protester contre son existence, et mieux encore, demander son interdiction pure et simple en Europe. Évidemment, ils ont annoncé tout cela… sur X.
Marine Tondelier, jamais à court d’idées novatrices, a expliqué que X était “un danger pour les élections”. Rien que ça. Visiblement, permettre à des citoyens de débattre librement serait une menace insoutenable pour la démocratie. La solution ? Fermer le robinet. C’est sûr que priver tout le monde d’un espace de discussion publique, c’est la meilleure façon de renforcer la démocratie. Étonnant qu’elle n’ait pas proposé de rétablir le minitel pour limiter les “abus”.
De son côté, Sandrine Rousseau, toujours aussi stratège, a envoyé un courrier pour planifier un départ “coordonné” de la plateforme. Quitter X en groupe, c’est apparemment le nouveau geste révolutionnaire. Les mauvaises langues diront que c’est un peu comme organiser une grève du réseau social : spectaculaire sur le papier, invisible dans les faits. Et puis, quoi de mieux pour dénoncer un outil qu’on juge nuisible… que de continuer à l’utiliser pour promouvoir son départ ? Un génie de la communication.
Et Yannick Jadot ? Fidèle à lui-même, il a affiché son soutien. Mais partir tout de suite ? Pas trop vite, il doit sans doute peser le pour et le contre. Après tout, critiquer un système tout en en profitant, c’est une tradition bien établie.
Ce que cette petite mise en scène révèle surtout, c’est une tendance profonde et récurrente chez les écologistes : une relation pour le moins conflictuelle avec la notion de liberté.
Qu’il s’agisse de décider ce qu’on mange, comment on se chauffe, ou désormais, où l’on peut s’exprimer, la recette reste la même : interdire, encadrer, contrôler.
La liberté d’expression ? Une simple formalité, bonne à ranger au placard lorsqu’elle gêne. Car après tout, quoi de plus démocratique que de museler les opinions divergentes ?
Alors, au final, cette tentative d’interdire X n’est pas surprenante. C’est dans la continuité d’une idéologie où la fin justifie les moyens, même si cela implique d’étouffer les libertés fondamentales. Et pour ceux qui s’étonnent encore de ces réflexes dignes des meilleurs manuels soviétiques, la réponse est simple : c’est pour notre bien.
Du moins, c’est ce qu’ils disent.