Encore une attaque contre la liberté de circulation ! Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), ce dispositif soi-disant écologique mais profondément anti-social, s’étendent et se durcissent en ce début d’année 2025. Le rêve des technocrates est en marche : rendre la vie impossible à ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un véhicule électrique flambant neuf ou un Crit’Air 1.


Paris, Lyon, Grenoble et Montpellier ont encore franchi un cap dans l’absurdité en interdisant désormais les véhicules Crit’Air 3. Adieu à toutes ces voitures qui, bien que parfaitement fonctionnelles, sont jugées indignes par les bureaucrates. Et pour les deux-roues motorisés, même combat : motos, scooters et cyclos immatriculés avant 2007 sont persona non grata.

Alors bien sûr, la pays n’étant pas encore une dictature, quelques miettes sous forme de dérogations sont attribuées à ceux qui sont concernés par cette chasse aux sorcières. À Lyon, vous pouvez utiliser votre voiture 52 jours par an – merci pour cette générosité ridicule ! Dans le Grand Paris, c’est encore plus grotesque : seulement 24 jours autorisés par an. Et bien sûr, si vous êtes une personne handicapée ou que votre véhicule est “d’intérêt général”, vous échappez à cette folie. Pour tous les autres ? Payez ou marchez !

30 nouvelles zones de galère !

Comme si cela ne suffisait pas, 30 nouvelles ZFE viennent s’ajouter à la liste dans les communes et agglomérations de plus de 150.000 habitants : Amiens, Angers, Annecy, Annemasse, Avignon, Bayonne, Béthune, Bordeaux, Brest, Caen, Chambéry, Dijon, Douai Lens, Dunkerque, Le Havre, Le Mans, Lille, Limoges, Metz, Mulhouse, Nancy, Nantes, Nîmes, Orléans, Pau, Perpignan, Rennes, Toulon, Tours et Valenciennes. Certes, pour l’instant, seuls les véhicules “non classés” (c’est-à-dire d’avant 1997) sont concernés. Mais on connaît la chanson : ce n’est qu’un début. Bientôt, ce sera au tour des Crit’Air 4, puis des Crit’Air 3, et ainsi de suite.

Les ZFE ne sont pas seulement injustes, elles sont une véritable déclaration de guerre contre les classes moyennes et populaires. Ces mesures d’écologie punitive ignorent la réalité de millions de Français qui dépendent de leur voiture pour travailler, faire leurs courses ou emmener leurs enfants à l’école. Et attention à ne pas tricher : cela vous coûtera 68 euros pour circuler là où on ne veut plus de vous, et 135 euros si la vignette ne correspond pas à votre véhicule.

Il est temps de dire STOP à cette folie qui asphyxie les libertés et frappe les plus fragiles !