La Méditerranée montre des signes encourageants de rétablissement. Selon l’étude BioDivMed, publiée début mai, de nombreuses espèces marines qu’on croyait disparues… sont en réalité toujours présentes.

La réalité donne parfois tort aux catastrophistes qui parlent à tort et à travers d’extinctions « de masse », comme le montrent les cas de certaines espèces présentes en Méditerranée  parmi lesquelles le mérou et l’ange des mers, un requin inoffensif, qui ont récemment vu leur population augmenter, redonnant vie à la biodiversité marine de la région selon l’étude BioDivMed.

Celle-ci a été réalisée grâce à l’ADN environnemental (ADNe), une technologie permettant de détecter et localiser des espèces plusieurs minutes après leur passage. Cette méthode innovante, utilisée par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse et l’université de Montpellier, supplante les anciennes techniques comme la pêche et les recensements visuels.

L’ADNe permet de détecter des animaux invisibles en plongée, comme un requin qui serait passé une demi-heure plus tôt, grâce à l’ADN restant dans l’eau. Pour cette étude, 700 capteurs à ADNe ont été déployés le long des côtes méditerranéennes et autour de la Corse, couvrant plus de 2.000 kilomètres. Lors de la première phase en 2023, 267 espèces de poissons ont été recensées. La deuxième phase est en cours.

Mais au-delà des scientifiques, les plongeurs aussi constatent cette amélioration. Et ce qui est vrai pour la biodiversité marine l’est aussi pour de nombreuses espèces de mammifères, d’insectes ou d’oiseaux, comme nous avons pu le démontrer dans notre étude intitulée « biodiversité, faut-il vraiment paniquer ? » disponible en cliquant ici