Dans le cadre du sommet de la « cuisson propre » organisé à Paris, mardi 14 mai, Emmanuel Macron a annoncé sur X/Twitter une initiative visant à fournir des modes de cuisson propres à un milliard de personnes en Afrique, en mobilisant 2,2 milliards de dollars, avec l’engagement de la Tanzanie, de la Norvège, de l’Agence internationale de l’énergie, de la Banque africaine de développement et d’autres partenaires.
Dans son post, Emmanuel Macron souligne qu’une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à des modes de cuisson propres, et qu’en Afrique, ce chiffre grimpe à quatre personnes sur cinq. Il met en avant les conséquences néfastes de la cuisson au bois ou au charbon, telles que les centaines de milliers de morts prématurées chaque année, la déforestation intensive et les émissions de CO2.
Si l’initiative peut sembler louable, il ne faut pas oublier qu’au nom de l’écologie, les Africains se voient souvent empêchés d’exploiter ou d’utiliser certaines énergies fossiles et sont encouragés à se tourner vers les énergies renouvelables. Cependant, comme ces solutions sont souvent inefficaces, l’Afrique peine à se développer.
En réalité, l’écologie devient même un facteur de sous-développement ! Il est important de souligner que la richesse et le niveau de développement sont les seules choses qui permettent de mettre en œuvre des politiques de préservation de l’environnement efficaces et durables. Pas certain que les 100 millions d’euros d’argent public français (alors que la dette s’élève à 3.000 milliards d’euros !) pour une « cuisson propre » soit dans ces conditions l’idée de co-développement la plus judicieuse…