L’année commence bien mal pour tous les automobilistes qui ne peuvent plus circuler dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE) depuis le durcissement des règles appliquées au 1er janvier.
Mises en place dans de nombreuses agglomérations françaises, les Zones à Faibles Émissions sont des aménagements permettant de limiter l’accès à un secteur à certains véhicules jugés comme « trop polluants ». Un dispositif déjà mis en place ponctuellement (lors de pics de pollution ou en cas de fortes chaleurs) et concernant seulement certains types de véhicules.
Mais depuis lundi, de nouveaux véhicules seront interdits de circulation dans ces zones qui comptent Paris, Marseille, Lyon, Strasbourg et Rouen. Au sein de celles-ci, les véhicules immatriculés avant le 31 décembre 1996 (sans vignette Crit’Air), ainsi que les véhicules possédant une vignette Crit’Air 4 ou 5 seront interdits de circuler.
Les véhicules Crit’Air 5 sont ceux circulant au diesel de la norme Euro 2, immatriculés entre le 1er juillet 1997 et le 31 décembre 2000, tandis que les Crit’Air 4 sont les diesels de la norme Euro 3, immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.
Ces derniers, nouvellement inclus dans la liste de restriction, concernent de nombreux Français. En effet, parmi les véhicules les plus fréquents sur nos routes et compris dans cette classification, on y trouve notamment la Peugeot 206, la Ford Fiesta ou encore la Renault Laguna.
La mise en place des ZFE est une mesure qui apparaît à la fois comme une injustice pour de nombreux automobilistes qui n’ont pas les moyens de changer de véhicule pour se conformer aux exigences de l’écologie punitive, mais également comme une aberration environnementale car elle cherche à imposer le recours massif à des voitures électriques dont la fabrication est une réelle source de pollution.
Pourtant, l’un des meilleurs gestes à faire pour l’environnement serait… de garder son véhicule le plus longtemps possible. C’est cela, la sobriété !