Après sa proposition ubuesque de limiter les voyages à quatre trajets en avion par personne dans toute sa vie, l’idéologue Jean-Marc Jancovici s’en prend désormais… aux animaux domestiques !
Dans sa chronique du 25 novembre sur RTL, ce chantre du catastrophisme affirme en effet que nos amis à quatre pattes vont pratiquement nous amener à la fin du monde. Car selon lui, les vaches ne sont plus seules coupables : les chiens, chats, perroquets et même les poissons rouges deviennent des criminels climatiques. Ces derniers consommeraient une énergie équivalente à « un frigo supplémentaire », tandis que les chats, avec leurs besoins en croquettes, en litière et en jouets seraient de grands consommateurs de pétrole. Et ne parlons pas des chiens qui nous forcent à changer de voiture en prenant des modèles plus grands pour nos vacances…
Mais la palme du malotru climatique revient au cheval et ses flatulences de méthane liées à son alimentation ! Nos adorables boules de poils et de plumes sont donc les ennemis ultimes du climat selon ce visionnaire. Mais bien sûr, pas question de les abandonner… car cela serait pire pour la biodiversité ! L’idée lumineuse de cet esprit brillant ? Éviter d’avoir des petits animaux plutôt que des gros. Et, si on craque vraiment, résister à l’envie d’agrandir la voiture ou l’espace de vie pour eux.
La croisade pour le climat prend décidément une drôle de tournure.
Les journalistes donnent tellement la parole à Jean-Marc Jancovici qu’il ne sait plus quoi inventer. Le succès lui monte à la tête, il ose tout et s’enfonce dans l’outrance.
Les animaux et bientôt les êtres humains, les enfants ?
Et bien, nous, nous continuerons de les chérir, malgré le CO2 !