Ci dessous les explications en détail de chaque point :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lutter contre l’étalement urbain pour défendre nos paysages ?
L’agrandissement des zones urbanisées accentue certains problèmes environnementaux. Il augmente les déplacements et le recours aux véhicules à moteur, entraine un rallongement de plus en plus important des réseaux (électricité, gaz, eau, etc.). Par ailleurs, il a un impact négatif sur les espaces naturels qu’il « grignote » peu à peu ainsi que sur les espaces agricoles. Les paysages s’en trouvent aussi dégradés. la lutte contre l’étalement urbain est une cause qui est par ailleurs susceptible de faire travailler ensemble des acteurs du monde rural que sont les chasseurs, les pêcheurs, les agriculteurs, les forestiers et les passionnés de
la nature. Cette cause peut donc fédérer les énergies et améliorer les relations entre des acteurs de terrain qui s’opposent trop souvent les uns aux autres.

Développer les circuits courts
Cette action a l’avantage de limiter les effets pervers sur la nature en limitant la nécessité de transporter sur de longues distances les biens et les marchandises. Elle a aussi l’avantage de développer l’emploi sur les territoires français et participe à la bonne santé de l’économie nationale. Dans la mesure du possible, il faut donc les favoriser. Rompre avec la stigmatisation des activités chasse et pêche L’activité de pêche et de chasse (de chasse surtout) font l’objet d’attaques répétées de la part d’organisations animalistes et de certaines grandes ONG. Pourtant, les acteurs de la chasse et de la pêche, parce qu’ils y ont un intérêt, mènent des actions de terrain pour préserver les espèces. Elles ont des intérêts convergents avec les écologistes et c’est pourquoi, sur le terrain, associations naturalistes et fédérations de pêche ou de chasse travaillent souvent ensemble. Chacun est donc utile et nul n’est besoin de stigmatiser certaines pratiques. Il faut rappeler par ailleurs, que les autorités publiques ont besoin des chasseurs pour réguler certaines espèces et signalons au passage que la régulation est aussi pratiquée par les associations de protection de la nature dans les réserves naturelles dont elles ont la gestion. Enfin, les excès de la chasse et de la pêche doivent bien sûr être combattus avec fermeté.

Ne pas créer de nouvelles taxes vertes
Le recours à la punition ne doit plus être un réflexe dans le cadre de la politique environnementale. La multiplication des taxes et autres contraintes n’ont pas abouti à une amélioration globale de la situation environnementale ces dernières années. Les nouvelles taxes vertes réduiraient donc inutilement la compétitivité française. Par ailleurs, le recours à la taxation donne une image « punitive » à l’écologie. Or, pour réconcilier cette dernière avec un pan important de la population française, il faut démontrer qu’il est possible de protéger l’environnement sans faire peser de nouvelles contraintes.

Arrêter d’urgence le développement de l’éolien
Le développement de l’éolien ne répond en aucune manière aux enjeux énergétiques de la France. Celle-ci produit déjà une électricité décarbonnée. Par ailleurs, un système de production électrique basé sur les énergies intermittentes comme l’éolien génère de graves problèmes environnementaux : consommation excessive de matières premières, impact sur les oiseaux et les chauve-souris, dégradation de la santé des habitants, dégradation des paysages et du potentiel touristique de nombreuses régions.

Maintenir et renforcer notre filière nucléaire
Nous avons reçu en héritage un parc de centrales nucléaires qui peut encore fonctionner des décennies. La rationalité environnementale nous impose de le conserver le plus longtemps possible pour ne pas avoir à construire ex-nihilo un nouveau système de production d’électricité tout neuf et donc à supporter un coût environnemental très important. Par ailleurs, les centrales nucléaires ne produisent pas de CO2 et permettent à la France d’être classée parmi les pays les plus vertueux en termes de rejet de gaz à effet de serre.

Défendre notre agriculture face aux importations non conformes aux critères environnementaux français
Les agriculteurs français respectent de nombreuses normes environnementales et ont pour cette raison notamment des productions de grandes qualités. Il n’est pas normal qu’il soient concurrencés par des produits venus de l’extérieur et ne respectant pas les mêmes critères environnementaux.

Rompre avec la dénonciation systématique des voitures thermiques
Éliminer rapidement les voitures à moteur thermique pour les remplacer par des moteurs électriques est une fausse bonne idée. Le parc automobile est constitué de 43 millions de véhicules. Vouloir, à grande échelle, changer ce parc automobile est une folie environnementale. La meilleure façon de préserver l’environnement est de conserver le plus longtemps possible nos véhicules existants. C’est une politique anti-gaspillage indispensable pour éviter d’avoir à prélever dans la nature des matières premières et d’avoir à gérer des milliers de tonnes de déchets inutiles. Par ailleurs, le coût écologique des moteurs électriques est très important.
Supprimer l’actuel Ministère de la Transition Ecologique et le remplacer par un ministère de la Nature et de l’Environnement
Le ministère de l’écologie est devenu obèse au fil des années. Il s’occupe aujourd’hui des politiques du logement, des transports et de l’énergie. Pour qu’il retrouve son coeur de métier, il faut qu’il s’occupe comme jadis de la lutte contre les pollutions les nuisances et les risques et de questions de nature (réserves naturels, parcs nationaux, protection des
espèces).